Les Rites Pratiqués à la G.L.T.M.F.

compas équerre

Les Loges de la Grande Loge Traditionnelle & Moderne de France travaillent aujourd’hui aux Rite Écossais Ancien et Accepté, au Rite Français, au Rite Écossais Rectifié, au Rite Américain d’York et au Rite Anglais Émulation.

Cependant notre Obédience n’est pas restrictive dans ses choix pourvu que le rite pratiqué et adopté par les fondateurs d’une loge, le soit dans sa forme la plus pure et repose sur des rituels traditionnels et reconnus par le Conseil de l’Ordre.

Le Rite Écossais Ancien et Accepté (REAA)

compas équerre

REAA

Tablier de Maître du Rite Écossais Ancien et Accepté

Le Rite Écossais Ancien et Accepté est le rite le plus pratiqué dans le monde, il est appelé Scottish Rite aux États-Unis et Ancient and Accepted Rite dans les Iles Britanniques.

Il s’inspire du rite des Anciens, pratiqué par les loges irlandaises et écossaises contrairement au rite des modernes que pratiquaient la grande majorité des loges anglaises après leur affiliation à la première Grande Loge d’Angleterre constituée en 1717 et la parution des Constitutions d’Anderson en 1723.

A la fondation de la Grande Loge des Antient en 1751 et par son ouvrage Ahiman Rezon Laurence Dermott, irlandais de naissance donne un souffle important à cette Grande Loge qui va voir ses rangs grossir dans les années suivantes.

Le discours du Chevalier Ramsay eut une influence par l’apport chevaleresque qu’il amenait à la maçonnerie spéculative issue du métier.

Le Rite Écossais Ancien et Accepté puise ses racines dans le Rite de Perfection en 25 degrés pratiqué en France et qui s’exporta vers le nouveau monde notamment par le Frère Etienne Morin.

Le Premier Suprême Conseil fut fondé en 1802 aux États-Unis à Charleston.

Alexandre François Auguste de Grasse Tilly membre fondateur de ce Suprême Conseil, à son retour en France, fonde en France en 1804 le Suprême Conseil de France.

Différentes branches ésotériques : gnostique, hermétique, pythagoricienne, kabbalistique, alchimique et chevaleresque sont venue donner au tronc commun de ce rite issu du Métier, une universalité et une unité qui en font un Ordre Initiatique Traditionnel.

compas équerre

Le Rite Écossais Ancien et Accepté est un système de hauts grades composés de 33 degrés, les trois premiers degrés, apprenti, compagnon et maître, travaillant sous la Juridiction de la Grande Loge Traditionnelle & Moderne de France, ceux du 4ème au 33éme étant sous l’obédience du Suprême Conseil du Trente Troisième et dernier degré du Rite Écossais Ancien et Accepté pour la Juridiction Maçonnique Française.

Un protocole d’accord entre ces deux juridictions ayant été signé, il permet aux membres de la Grande Loge Traditionnelle & Moderne de France ou des obédiences reconnues par la Confédération Maçonnique de la Méditerranée et de l’Europe du Sud de poursuivre leur cheminement maçonnique au sein de notre Suprême Conseil.

compas équerre

Le Suprême Conseil du Trente Troisième et dernier degré du Rite Écossais Ancien et Accepté pour la Juridiction Maçonnique Française

La Constitution de ce Suprême Conseil repose sur trois éléments indissociables :

  • Constitution, Filiation et Légitimité.

Le Suprême Conseil des Souverains Grands Inspecteurs Généraux du Trente Troisième et dernier degré du Rite Écossais Ancien et Accepté pour la Juridiction Maçonnique Française à été fondé dans les formes dûment établies et ce conformément aux Constitutions de Bordeaux de 1762 et aux Grandes Constitutions 1786.

La Cérémonie de Consécration de notre Suprême Conseil a eu lieu le 29 novembre 2003 dans une Chapelle Templière du Var avec la participation bienveillante du Suprême Conseil d’Italie 1805, Troisième dans le monde et du Suprême Conseil d’Espagne 1817, Quatrième dans le monde. Les Délégations de ces deux Suprêmes Conseils étaient largement représentés.

Le Suprême Conseil d’Italie 1805 tient sa propre légitimité d’une part de sa filiation ininterrompue depuis sa création en 1805, par le Comte Alexandre François Auguste de Grasse Tilly, et d’autre part grâce à tous les procès qu’il a gagné en première instance, appel et cassation etc., jusqu’à ce que les Tribunaux de la République Italienne lui donne raison et par voie de conséquence lui attribue la propriété inaliénable de la Patente de Fondation originale datant de 1805 ainsi que toutes les archives et documents, lui conférant ainsi une filiation maçonnique historique et une légitimité de droit civil.

Lorsque nous fûmes accueillis, il y a quelques années en arrière par la Grande Loge Nationale des Francs-maçons d’Italie, nos frères italiens souhaitèrent que tous ceux d’entre nous qui possédaient les degrés et qualifications du Rite Écossais Ancien et Accepté puissent poursuivre leur quête initiatique. Pour ce faire le Suprême Conseil d’Italie 1805 consacra une Loge de Perfection, un Chapitre Rose Croix et un Aréopage ce qui permis aux frères français de continuer leur cheminement.

Après l’adjonction d’un Grand Consistoire National et à partir du jour ou 9 frères français possédaient le 33°, il est apparu légitime à nos frères italiens de porter sur les fonds baptismaux notre Suprême Conseil qui poursuit l’œuvre commencé.

Le Rite Français

compas équerre

Rite Français

Tablier de Maître du Rite Français

Le rite français moderne est le plus ancien des rites pratiqués en France. Il date du siècle des Lumières et plus particulièrement ses origines remontent à 1720. Trois ans après la création de la Grande Loge Unie d’Angleterre qui vit le jour en 1717, elle-même structurée par les constitutions des pasteurs Anderson et Desaguliers publiée en 1723, qui fut le début de la codification de la Maçonnerie.

Les premières Loges françaises s’installent à Paris sous l’impulsion d’émigrés Stuartistes qui s’exilèrent pour des raisons politico-religieuses, lui laissant une empreinte écossaise et irlandaise.

De 1740 à 1778, divers rituels ayant la même base voient le jour, celui de Marseille datant de 1751, ainsi que celui de la Grande Loge Provinciale de Lyon crée par Willermoz en 1760 pour ne citer que ces deux la et qui peuvent être considéré comme les sources du rite français.

A partir de 1773 Le Grand Orient de France s’occupera de la rédaction de Rituels Officiels contenant des principes d’unités et de cohérence dont la rédaction finale aboutira en 1784 et sera approuvé en assemblée générale du Grand Orient.

Devant la longueur et les blocages, le Grand Orient installe le 18 janvier 1782 une Chambre des Grades avec comme Orateur le Frère Louis Roettiers de Montaleau.

Il s’imposera par ses travaux qui aboutiront en 1784 par l’adoption au début de 1786 des rituels du rite français moderne en 7 grades :

Les 3 grades de la maçonnerie bleue ou Grades symboliques

L’Apprenti, le Compagnon et le Maître pour les Loges Bleues

Et 4 grades de perfectionnement. (Ordres de Sagesse)

En 1801 deux recueils fédérateurs seront publiés

  • Le Régulateur du Maçon
  • Le Régulateur des Chevaliers Maçons ou les 4 ordres supérieurs.

La construction de notre obédience qui débuta le 30 novembre 2003 par la consécration de trois Loges dont une travaillant au rite français.

Les premières loges du rite français ayant été constituées et consacrées, il était fondamental de créer les hauts grades sous l’administration d’un grand chapitre afin de permettre aux frères qui le souhaitaient de parfaire leur perfectionnement.

compas équerre

Le Grand Chapitre National Français

Les hauts grades du rite français sont la continuité des 3 premiers grades dit symboliques : l’Apprenti, le Compagnon et le Maître.

Les hauts grades se décomposent en 4 ordres de sagesse et un 5ème Ordre dit grade administratif. Dans son aspect académique le 5°Ordre permet de s’intéresser à tous les grades pratiqués au XVIII° siècle avant la synthèse de 1784 -1786, il permet de lancer un regard vers les autres voies ésotériques.

Le 5°Ordre est lui-même le Grand Conseil Philosophique, composé de la Chambre des Grades qui veille au respect des rituels et à leur conservation, de la Chambre d’Administration, qui gère les affaires courantes et de la Chambre d’Appel.

Pour parfaire notre édifice nous avons été amenés à la consécration du Grand Chapitre National Français, constitués de 5 ordres ; 4 ordres de Sagesse et un 5ème Ordre qui sert d’Académie et de coordination administrative, le Grand Conseil Philosophique du Rite.

Le Grand Chapitre National Français a été consacré le 19 novembre 2005 en présence des membres des Suprêmes Conseils d’Italie et d’Espagne.

Au cours de cette cérémonie les Frères fondateurs ont été adoubés au 5ème Ordre par le Suprême Commandeur, et le Très Respectable Frère Cesare COCCHI, Grand Maître de la Grande Loge Nationale des Francs-Maçons d’Italie nous a transmis la patente du rite français moderne pratiqué depuis 1765, que les Frères Simon GIOVANNAÏ, ancien Grand Maître du Grand Orient de France, Très Sage des Très Sages et Jean Yves TOURNIÉ Très Sage et Parfait Grand Maître, lui avaient confiés en attendant notre consécration.

De ce fait, le rite français moderne que nous pratiquons dans nos loges et au sein du Grand Chapitre, bénéficie d’une antériorité sans précédent et d’une pureté originelle, ce qui nous permet de travailler dans la plus stricte régularité.

Un protocole d’accord avec le Grand Chapitre a été conclu et signé, il permet aux membres de la Grande Loge Traditionnelle & Moderne de France ou des autres obédiences reconnues de poursuivre leur travail maçonnique dans les ateliers du Grand Chapitre.

Le Rite Écossais Rectifié (RER)

compas équerre

RER

Tablier de Maître du Rite Écossais Rectifié

Le Rite Écossais Rectifié et le Régime Écossais Rectifié ont été constitués et organisés entre 1774 et 1782 par les maçons strasbourgeois Jean et Bernard de Turkheim et Rodolphe Saltzmann et surtout le grand maçon lyonnais Jean-Baptiste Willermoz.

A Lyon se tint le Convent des Gaules en 1778, ou s’y ratifia le Code maçonnique des Loges Réunies et Rectifiées ainsi que le Code de l’Ordre des Chevaliers Bienfaisants de la Cité Sainte, qui sont toujours en vigueur dans ce rite.

Il eu en Europe un écho retentissant notamment auprès des maçons allemands de la Stricte Observance, le Convent de Wihlemsbad réunis en 1782 tous ces maçons éminents. Outre l’apport de la Stricte Observance qui s’implanta surtout en Europe du Nord, celui de l’Ordre des Élus Cohen de Martinez de Pasqually apporte au rite sa vision ésotérique de la réintégration de l’homme ainsi que le caractère profondément chrétien propre à ce rite.

Le Régime Écossais rectifié tel qu’il était codifié en 1778 comprenait trois classes :

  • Une classe maçonnique avec quatre grades symboliques : Apprenti, Compagnon, Maître et Maître Écossais de Saint-André ;
  • Une classe chevaleresque, l’Ordre Intérieur, avec deux grades : Écuyer Novice et Chevalier Bienfaisant de la Cité Sainte ;
  • Une classe sacerdotale secrète avec: les Profès et Grands Profès.

De nos jours la Grande Loge Symbolique gère les grades dits « de Saint Jean », ceux d’apprenti de compagnon et de maître.

Le degré de Maître Écossais de Saint André y est travaillé dans la Loge Écossaise ou « de Saint André ».

L’Ordre Intérieur a en charge les degrés d’Écuyer Novice et de Chevalier Bienfaisant de la Cité Sainte ou CBCS, ces degrés ont pour but de préparer le futur chevalier à une réalisation spirituelle dans le cadre d’une chevalerie profondément chrétienne ou il pourra vivre et mettre en pratique pleinement son amour de Dieu, de ses Frères et de l’Humanité.

Le Rite d’York

compas équerre

York

Tablier de Maître du Rite d’York

Texte à venir

Le Rite Émulation

compas équerre

Emulation

Tablier de Maître du Rite Émulation

Texte à venir